Rencontre avec le directeur du théâtre d’ombres de Champassak

Un dîner-rencontre avec un passionné

Yves Bernard avait quitté son travail de chef décorateur dans un cinéma durant deux décennies. Lors d’un voyage au Laos, il tombe amoureux du pays du million d’éléphants et décide d’y rester. Pris de passion pour l’art du théâtre d’ombres, il l’a fait « renaître » depuis 8 ans cet héritage culturel laotien unique.

Ce moment sera l’occasion d’échanges intéressants sur son expérience de vie au Laos où depuis 17 ans, il a monté divers projets artistiques avec les communautés locales dont le Cinéma tuk-tuk, un cinéma ambulant qui projette des films dans les campagnes reculées du Laos.
Après le dîner, Yves vous présentera la troupe d’une quinzaine d’artistes et de musiciens locaux et vous dévoilera également les coulisses du spectacle.

L’histoire de la renaissance du théâtre d’ombres

Le théâtre d’ombres est réapparu sur le devant de la scène culturelle locale il y a 7 ans, entièrement à l’initiative de Yves Bernard. 
Cet art ancestral est né durant la période pré-Angkorienne, lors de l’arrivé d’Indiens au Laos aux alentours du 4ème siècle après notre ère. On y a retrouvé des marionnettes du théâtre d’ombres dans les ultimes cachettes du temple de Vat Phou; elles ont été miraculeusement préservées par des moines.

Dans les années 1975, cette tradition avait quasiment disparue. Le Cinéma tuk-tuk itinérant a permis à la population de se reconnecter à sa propre culture. De nos jours, les voyageurs contribuent à pérenniser ce projet culturel.

Yves Bernard a depuis, monté une troupe locale qui accueille désormais 14 artistes marionnettistes, musiciens, chanteurs et comédiens. Il y fait jouer le film « Chang », près de 4 fois par semaine au sein de son théâtre.

Champassak

La ville de Champassak est d’une sérénité déconcertante, à l’image de toute cette région sud du Laos. Un excellent point de départ pour visiter quelques merveilles : le site archéologique du Wat Phou, les bords du Mékong ou encore une balade en vélo sur l’île de Don Daeng.