Nous contacter

Agence locale, spécialiste des voyages sur mesure : Vietnam, Laos, Cambodge & Birmanie

Témoignage de la famille SCHAFFER

  • 01/07/2008 - 25/07/2008
  • Vietnam
Son itinéraire en bref

Hanoi arrivée - Hanoi – Ninh Binh – Ha Long – Ha noi – Sai Gon – Can Duoc – Cai Be – Sa Dec – Long Xuyen – Sai Gon – Mui Ne - Libre à Mui Ne – Nha Trang - Nha Trang visite de la baie – Ile de la Baleine - Libre sur l’Il de la Baleine – Nha Trang – Sai Gon - Sai Gon départ

 Le vol durera 15h qui passeront bien vite. Les + 5h de décalage sont avalées par le voyage, elles ne pèseront guère malgré l'appréhension.

L'arrivée à Hanoï sous la chaleur étouffante, 35 °, l'été est humide et lourd.
Une marée de deux roues dont certains transportent une famille entière.
Des vélos chargés de paquets (parfois 500 kg dira le guide). La circulation en apparence chaotique est en réalité étonnamment fluide. Les différentes et multiples trajectoires se croisent, se suivent, se coupent, allures différentes, absence de heurts.
La pensée occidentale se télescope d'emblée dans cette constatation de l'anticipation permanente des vietnamiens les uns vis à vis des autres.
Pensée globale, groupale, solidaire, prenant en compte l'autre, sa vitesse, son trajet.
L'autre est un allié et non un obstacle, on le klaxonne pour le prévenir et non pour le contraindre.

Le guide poli, courtois, est notre facilitateur et nous raconte doctement et passionnément son pays.

Le Nord du Vietnam où nous nous trouvons est le pays des rizières.
Paysans courbés, les pieds dans l'eau. Les buffles sont une acquisition importante, primordiale dans la vie du paysan, avant la femme et la maison.
Les maisons, justement, sont étroites et toutes en longueur et les tombes au milieu des rizières retiennent notre attention. Dominent les sourires lumineux et les mots de bienvenue et d'amitié, leur fascination pour nos cheveux blonds, leurs attitudes et gestes courtois.
Vietnam terre d'accueil et d'amitié, malgré la misère omniprésente.
Les femmes et les filles marchent et roulent le visage masqué et les mains gantées afin de ne pas subir le soleil sur leur peau. Etre belle, c'est être grande et blanche, peau de porcelaine, peau de lait.
La beauté réside en tout.
Le masque est aussi une protection contre la pollution très prégnante..
Les gens nous interpellent, nous saluent, peuple amical, accueillant, les sourires sont radieux.
Le voyage vers Tam Coc. Impression de vert tendre intense des rizières.
Les femmes au chapeau conique, fines, menues, vêtues joliment, tuniques et pantalons, sandale au pied, sont vaillantes comme des hommes.
Elles travaillent durement dans les rizières, repiquant, semant, arrachant, moissonnant à la main.
La vie semble dure ici et donne encore plus de valeur à leur « way of life », leur façon d'être : Calme, posée, communautaire.
Une promenade en barque au côté d'une jeune fille masquée de 20 ans et de son père.
On se demande comment cette fille supporte de ramer dans une telle chaleur tant son corps est couvert des pieds à la tête.
Voix douce, feutrée derrière le masque, elle questionne dans un français hésitant et cherchera au retour à nous vendre des broderies, tee-shirts et autre quolifichets.
Paysage magnifique et déroutant, nous passons dans des grottes où pointent les stalactites, la lumière est claire.
Des chèvres se promènent sur les pentes escarpées.

témoignage de voyage au vietnam

L'arrivée dans la Baie d'Ha Long est un choc. La première impression vécue dans la Baie d'Ha Long terrestre : ouvrir les yeux tout grand malgré la fatigue du décalage horaire, pour en conserver à jamais la beauté.
Nous naviguons parmi les méandres au milieu des pitons calcaires gris parsemés de vert. Puis nous irons dans la Baie d'Ha Long maritime où nous passerons la nuit sur une jonque.
La magie du lieu opère et la promenade en kayak confirmera notre envoûtement éternel ou du moins pour la durée de notre vie.
La richesse du lieu se situe aussi sous terre. A l'intérieur d'une île rocheuse nous découvrons époustouflés une immense grotte de plusieurs milliers d'années qui a abrit » les premiers hommes du temps où l'eau n'était pas encore là à baigner les rochers.
La nuit est éclairée par les lumières des jonques qui nous entourent cette nuit.
Nous ne reconnaissons pas les étoiles.
La vision au matin après la nuit, éblouit le regard ensommeillé qui embrasse les rochers à perte de vue.
Le retour sur les transats sur le toit de la jonque offre l'ultime vision de la beauté du site.
Notre guide nous narre les légendes du lieu, les rochers perles des dragons.
Le voyage dans le Nord s'achève et Monsieur DUOC nous révèle les coutumes du cultes des morts. Les corps, les âmes, restent à jamais liés aux familles et des rites rendent hommage aux défunts et permettent le travail de deuil en le ponctuant le temps.. Mémoire entretenue par le fils aîné.

L'avion de la Vietnam Airline m'arrache à ces considérations, je pense à mon fils, emportée à Ho Chi Minh Ville, l'ex-Saïgon.

Le Mékong
Terre d'eau et de jungle. Le fleuve, presque aussi large que l'horizon emporte notre jonque pour la croisière dans le delta.
Peuple du fleuve, les habitants des berges vivent dans des masures lacustres sur pilotis.
Nous les regardons et ils nous saluent joyeusement, surpris dans leurs activités quotidiennes.
Vaisselle, baignade, femmes se lavant les cheveux, hommes pêchant, enfants rieurs courant sur la berge en poussant de grands « hello !! Hello !! » et agitant leurs mains et leurs bras vers nous.
Marchés flottants au milieu des lotus en fleurs et des liserons d'eau.
Noix de coco, bananes, fruits du dragon à l'écorce pourpre, pommes cannelle, poissons séchés.
Tout se vend sur l'eau.
Les sourires toujours fleurissent sur les visages et nous ravissent.
Le canal de Sadek. Promenade en vélo. La ville de Sadek où nous apercevons la somptueuse demeure de l'amant chinois de Marguerite Duras et l'école où enseigna sa mère.
La maison, bien sûr, a été détruite, mais j'ignore comment. Le Pacifique a-t-il fini par avoir raison des digues précaires qu'inlassablement ils construisaient pour épargner la maison des crues incessantes.
Des maisons coloniales de l'épopée française témoignent pour l'histoire.
Les villes et villages sont très animés. Y circuler à pied relève de l'exploit tant les obstacles sur le trottoir barrent le chemin.
La pluie battantes balaye les rives et l'orage en bourrasque fait tanguer la jonque.
Les repas fabuleux, festival du palais, les saveurs explosent dans la bouche comme des feux d'artifice.
Le yin et le Yang contraires complémentaires nous rappellent que l'un ne peut avoir de sens sans l'autre. Le yin, froid, humide, intérieur et le yang piquant, feu, pimenté.
Marguerite Duras m'habite en ces lieux de sa dure enfance.
Ici la vie est dure et il y fait pourtant bon vivre du haut de la jonque, Yin et yang…
Le retour à l'ancienne Saïgon et au Chancery Hotel luxueux.
Nous marchons, hésitants et sans guide dans les rues encombrées de bruits, d'odeur et d'obstacles.
Ici la pollution est piquante mais l'air est plus frais et venteux, on respire un peu mieux.
Départ pour Mui Nei, sortie du sable. Village de pécheurs et côte bordée d'hôtels. Vent et ressac empêchent la baignade, sans parler des immondices qui parsèment les plages au milieu de coquillages magnifiques et de méduses échouées. Mais une piscine nous rafraîchit sans dommage.
Visite à vélo des dunes de sable rouge et de sable blanc.
Ce bord de mer recèle des trésors pour les yeux et suscite l'étonnement.
Le yin et le yang..
L'odeur forte du poisson pourri qui composera le Nuoc Mam est écœurante et même bien pire que cela lorsque nous nous égarons dans le village des pêcheurs tout proche.
Mais toujours la gentillesse et la courtoisie des gens à notre égard effacent les désagréments.
On s'ennuiera à Mui Nei, après la trépidance passée.
Une ballade dans les hauteurs brûlantes d'une dune nous emmène sur un chemin de sable traversant un village. Là encore nous ne passons pas inaperçus et les cris joyeux des enfants nous accompagnent durant toute la promenade.
Transfert à Nha Trang en voiture, nous re-goûtons à la ville. Celle-ci est balnéaire mais à la plage j'aurai honte de mon maillot de bain 2 pièces en constatant brutalement que toutes les femmes viets autour de moi se baignent habillées.
Forcément on attire les regards.
Le Vinpearl, hôtel 5 étoiles pour les milliardaires de la mafia russe, se rejoint  par un télésiège qui a l'honneur d'être le plus long du monde.
Ce n'est là que nous logeons, mais l'Olympic Hotel comporte une piscine au 7ème étage. 

A suivre…. 

Notre équipe à votre écoute

Faites-nous savoir vos attentes