La route du poivre, de Kep à Kampot
La route du poivre, de Kep à Kampot
Au sud du Cambodge, le long du littoral du golfe de Thaïlande, la mince bande de terre entre l’ancienne station balnéaire de l’époque coloniale et le bourg fluvial de Kampot abrite une des plus importantes richesses naturelles du royaume du Cambodge : le poivre de Kampot.
Une expérience immersive au cœur d’une région passionnante
Cette région poivrière est également connue pour abriter de nombreux marais salants et mangroves. Deux autres richesses naturelles que vous allez découvrir au cours de cette expérience en relation avec les traditions locales. Vous allez aimer :
- Visiter la saline d’Ou Sarkar
- Participer aux travaux de la saline, de décembre à mai
- Découvrir une mangrove en bateau et les techniques de pêche locale
- Faire une randonnée inédite sur l’ancienne voie royale reliant Udong à Kampot
- Marcher à travers les plantations de poivre
- Découvrir les caractéristiques du poivre de Kampot avec les planteurs
- Participer à la récolte du poivre, de janvier à mai
A propos du poivre de Kampot
De réputation mondiale, vous allez craquer pour ce poivre qui provient de la fameuse liane tropicale Piper Negrum. Présent déjà à la fin du XIIème siècle, cultivé par les Français durant la période coloniale, le poivre de Kampot a connu un renouveau après la terreur khmère rouge. Son parfum unique et sa saveur particulière proviennent, à l’instar des grands crus de vin, du terroir exceptionnel du Kampot et du mode de culture pratiqué dans la province. Le poivre de Kampot se décline en quatre variétés :
- Le poivre vert, goût épicé plus prononcé.
- Le poivre blanc, idéal avec du poisson, des fruits de mer et salades
- Le poivre rouge, possède des nuances fruitées et fleuries marquées par un goût de citron prononcé.
- Le poivre noir, développe des arômes forts et délicats
Acheter du poivre de Kampot est un excellent souvenir à rapporter du Cambodge pour vos proches et pour vous-même et c’est une excellente occasion pour encourager un tourisme responsable qui dynamise l’économie locale.
Faire étape dans la ville de Kampot
Entre mer, terre et fleuve, cette charmante ville côtière du sud du Cambodge a tout pour séduire le voyageur en quête d’une escale vivifiante. Vous allez aimer :
- La quiétude d’un bourg fluviale
- Son patrimoine architectural colonial
- Sa superbe campagne tapissée de rizières
- Sa communauté de pêcheurs Cham
- Le coucher du soleil sur son fleuve
- Son hôtellerie de charme
Le poivre de Kampot dans la cuisine locale
Une journée d’activité bien remplie ça creuse et vous allez bruler d’impatience de goûter à ce fameux poivre de Kampot. Pour ce faire, rien de mieux que de marier cette épice avec la richesse naturelle de Kep venue de l’océan : le crabe. Vous allez fondre de plaisir en savourant ce crabe bleu au poivre vert. Cette spécialité locale a fait la renommée de Kep, tranquille station balnéaire située à seulement une trentaine de kilomètres de Kampot.
Bon à savoir :
Meilleure saison : de novembre à fin avril lors de la saison sèche. Il n’y a qu’une seule récolte de riz par an. Le riz est repiqué au mois de juillet profitant des grosses pluies et est récolté fin novembre début décembre.
Comme énoncé plus haut, Kampot se combine parfaitement avec une pause détente et plage dans la station balnéaire de Kep riche de simplicité et de vestiges de la présence française.
De Kampot vous pouvez également avec un temps de trajet très court vous rendre à la station d’altitude de Bokor. Perchée à 1 000 mètres d'altitude sur une falaise du parc national de Preah Monivong, cette ancienne station climatique de l’époque coloniale érigée en 1917 offre quelques vestiges de la présence française et une vue panoramique à couper le souffle sur le golfe de Thaïlande et l’île vietnamienne de Phu Quoc.
Avec un temps de trajet plus long toujours en poursuivant à l’ouest, vous pouvez vous rendre dans la station balnéaire de Sihanoukville. En chemin vous pouvez faire un arrêt aux polders de Veal Renh. Ces étendues artificielles de terre conquise sur la mer ou sur une autre étendue d'eau grâce à des digues ou des barrages, illustrent le cadre du roman de Marguerite Duras Un barrage contre le Pacifique.